Quand est-ce qu’on peut dire qu’on a une lombalgie aigüe ?

une lombalgie aigüe
 

Épisodes sans gravité mais très douloureux, les lombalgies aiguës se résolvent en moins de dix jours à l'aide de paracétamols et d'un peu de repos. Il faut cependant savoir reconnaître les rares cas où une consultation médicale est indispensable. Zoom sur cette douleur aiguë dans ce qui suit.

Reconnaitre une lombalgie aigüe

Une lombalgie aiguë est une douleur lombaire récente, qui dure depuis moins de trois mois et qui atteint le bas du dos, et descend le long des deux cuisses. Le mot aigu signifie récent. Pourtant, très souvent, les douleurs lombaires surviennent brutalement, à l'occasion d'un effort et sont très violentes, donnant l'impression d'une maladie grave. Le symptôme principal de la lombalgie aigüe est la douleur particulière située à droite ou à gauche de la colonne, ou des deux côtés, visant n'importe quelle vertèbre entre le bas des omoplates et les fesses. Cependant, certains signes qui se présentent en même temps qu'une douleur dans le dos va évoquer autre chose qu'une lombalgie. C'est pourquoi il est toujours utile d'aller voir un médecin en cas de douleurs dans le dos et ce, quelle que soit son intensité. Chez des personnes âgées, une douleur dans le bas du dos peut aussi cacher un tassement de vertèbres ou un problème d'ostéoporose. Là aussi, il est donc important de consulter rapidement.

Lombalgie aiguë : une disparition le plus souvent rapide

L'impression de maladie grave ressentie en raison de la violence de la douleur lombaire est une fausse impression. Les maladies graves qui provoquent une douleur lombaire aiguë sont très rares. En l'absence de signe d'une maladie grave, et si la douleur lombaire est d'apparition très récente, il est inutile de paniquer, de stresser, voire de déprimer. Malgré une douleur brutale et intense, rendant parfois difficile le lever du lit. Cette douleur qui est accompagnée d'une grande raideur du bas du dos va s’atténuer à l'aide d'un traitement par paracétamol et d'un peu de repos. En revanche, le risque d'avoir un nouvel épisode de lombalgie dans les mois qui suivent est élevé. Dans tous les cas, au moindre doute et en présence d'autres symptômes, il ne faut pas hésiter à solliciter l’avis de son médecin traitant.

Comment réagir en cas de lombalgie aigüe ?

Il faut continuer les activités en les adaptant à notre force afin d’éviter les mouvements brusques. Il est essentiel de maintenir une activité physique, même minime, car le fait de ne pas bouger trop longtemps risque d’aggraver les douleurs. Ensuite, il faut vérifier la literie si elle est adaptée à notre morphologie et qu'elle soit de bonne qualité. Pensez à la relaxation parce que le stress est un facteur aggravant. Prendre des antalgiques si nécessaire, mais ne pas trop compter sur leur effet non plus. Demander l’avis du médecin traitant est la meilleure des options qui soient.